
Le Rif sauvage
Les montagnes marocaines dévoilent des richesses singlulières à qui veut s'initier à ses beautés. Visiter les montagnes du Rif avec SESAM, au nord du Maroc est une excellente façon d'accéder à quelques uns de ces trésors. Treks, road trip circuit et 4x4, canyoning et randonnée aquatique.

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Voyage dans le Rif sauvage
1. Voyage dans le Rif : les indispensables en bref
1.1 Visiter le Rif : des sites remarquables
1.2. Marcher dans le Rif : des vallées éblouissantes
1.3. Découvrir le Rif : des sommets peu connus
2. Voyage dans le Rif avec SESAM : focus sur quelques sites exceptionnels
2.1. Des montagnes vertes et arborées
2.2. Akchour et le Pont de Dieu
2.3. Chefchouen la bleue
2.4. Le parc national de Talassemtane et le parc de Talembote
1. Voyage dans le Rif : les indispensables en bref
1.1 Visiter le Rif : des sites remarquables
– Chefchaouen
– Azilane
– Le pont de Dieu
– La sapinière de Talassemtane
1.2. Marcher dans le Rif : des vallées éblouissantes
– Akchour
– Oued Laou
1.3. Découvrir le Rif : des sommets peu connus
– Tidirhine (2448m)
– Lakraa (2159m)
– Tissouka (2122m)
2. Voyage dans le Rif avec SESAM : focus sur quelques sites exceptionnels
2.1. Des montagnes vertes et arborées
Le RIF est situé au Nord du Maroc. Il constitue un ensemble à couverture marno-calcaire et d’altitude moyenne. Il bénéficie d’un régime pluvieux qui permet des peuplements de cèdres, pins d’Alep et chênes. Nées de la collision des plaques continentales d’Afrique et d’Europe, les montagnes rifaines font écho aux sierras andalouses.
Le voyage dans le Rif commence par la route qui mène jusqu’à Chefchouen est tranquille, serpente de façon très agréable. On y découvre de jolies villages qui se détachent des flancs ocres de la montagne. Certains massifs montagneux sont couverts par endroit d’amandiers, de pins, de chênes lièges et surtout de cèdres qui abondent vers 2000m d’altitude.
L’argile et le schiste dominent, provoquant des reliefs progressifs et arrondis, des massifs calcaires abritent de superbes canyons.
2.2. Akchour et le Pont de Dieu
Akchour, petit village situé au fond de la vallée de Talembote, est perçu comme un petit paradis naturel. En amont du village, un ancien barrage hydroélectrique construit par les Espagnols est alimenté par l’oued Ferda et l’oued Kelaa. Tout le long, des formations rocheuses épousent harmonieusement les cascades jusqu’au magnifique Pont de Dieu, formé par l’érosion et qui relie les deux bords de la gorge.
Le Pont de Dieu, rocher posé en arc au-dessus d’un précipice de 25m.
Dans la roche d’Akchour, la rivière cristalline a creusé son lit. Dans la vallée d’Akchour, la cascade de la rivière Elklêe s’élève à 40m de hauteur.
2.3. Chefchouen la bleue
Chaouen apparaît soudainement, blottie dans un vallon, avec ses toits rouges couverts de tuiles, ses terrasses blanches, ses portes et fenêtres bleues. L’envoûtante ville bleue : la magie de cette bourgade tient en partie à une seule couleur : le bleu, presque transparent, qui habille toutes ses façades.
Petite ville nichée dans la montagne du Rif, à 700m d’altitude, étagée sur la pente du vallon, elle doit son nom aux deux montagnes en forme de cornes qui la surplombent : les monts Kelaa et Meggou.
Fondée en 1471 par le prince arabe Ali Ben Rechid, Chefchaouen témoigne, avec sa kasbah, son enceinte et ses remparts, d’un passé militaire glorieux. En effet, après avoir quitté Grenade et l’Espagne, le prince voulut établir une place forte pour pouvoir lancer des attaques contre Ceuta et le roi du Portugal. Son artisanat, notamment sur le fer, le cuir et le bois, était très florissant. Tout comme Tétouan, elle perpétue la mémoire d’un artisanat influencé par l’Andalousie.
Au XIXe siècle, les voyageurs comme Charles de Foucault en juillet 1883 qui parviennent à pénétrer dans la cité se comptent sur les doigts de la main.
« La ville, enfoncée dans un repli de la montagne, ne se découvre qu’au dernier moment […] Tout à coup, la roche fait un angle : à cent mètres de là, d’une part adossée à des montagnes à pic, de l’autre bordée de jardins toujours verts, apparait la ville. » Charles de Foucauld, Reconnaissance au Maroc, 1988.
Aujourd’hui, la ville des fontaines grâce à ses eaux abondantes, ses jardins parfumés rappelant le raffinement de la civilisation hispano-arabe d’autrefois a conservé un charme très montagnard. Elle possède une antique forteresse avec un donjon, six mosquées, de nombreux sanctuaires. On peut trouver de beaux objets en bois de cèdre sculptés et peints ainsi que des tapis berbères.
2.4. Le parc national de Talassemtane et le parc de Talembote
Sources, forêts de sapins, de cèdres et de pins endémiques recouvrent le parc naturel national de Talassemtane (d’environ 60 000 ha). Complété par le parc de Talembote, les montagnes, forêts et autres falaises de Ghmara ou encore l’immense parc naturel régional de Bouhachem (105 000 ha), les paysages sont saisissants.
Conclusion
Un voyage dans le Rif vous permettra de découvrir cette zone montagneuse qui se dresse vigoureusement sur un arc de 250 kilomètres, large en son cœur de 150 km. Depuis les sommets mamelonnés jusqu’aux rivages cisaillés de la Méditerranée, les pentes abruptes de cette montagne, érodées par les torrents et les fortes pluies d’hiver, contribuent à former des paysages tourmentés et sauvages.