• Villes impériales

Visiter les villes impériales

Le monde marocain dévoile des richesses étonnantes à qui veut s'initier à ses beautés. Visiter les villes impériales autrement est une excellente façon d'accéder à quelques uns de ces trésors.

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Les villes impériales autrement

 

  1. Voyage au Maroc : les villes impériales autrement au nord de Marrakech

1.1. Fes l’impériale : ville d’histoire et de culture

1.2. Rabat, reine tranquille

1.3. Tanger la blanche

1.4. Casablanca la prospère

  1. Séjour au Maroc : les villes impériales autrement dans le Rif et le Moyen Atlas

2.1. Chefchaouen la bleue

2.2. Volubilis, Walili l’antique

2.3. Meknes, la majestueuse, ville du grand sultan

2.4. Moulay Idriss

2.5. Tetouan

  1. Escapade au Maroc : les villes impériales autrement vers Marrakech

3.1. Mogador, Essaouira « la bien dessinée »

3.2. Agadir, le phénix

3.3. Marrakech la rouge, perle du Sud

3.4. Ouarzazate, la porte du désert

villes impériales autrement avec SESAM

1. Voyage au Maroc : les villes impériales autrement au nord de Marrakech

 

1.1. Fes l’impériale : ville d’histoire et de culture

Capitale intellectuelle et foyer religieux, Fes, enchâssée dans ses remparts, est sans doute la plus précieuse des cités marocaines et fait souvent partie des villes impériales autrement. Carrefour des voies de communication entre la Méditerranée et l’Afrique noire, l’Atlantique et le Maghreb oriental, ancienne capitale de l’empire chérifien, elle est restée aujourd’hui celle de la religion, des intellectuels et des arts. Mais elle a été aussi celle des hommes d’affaires et des commerçants tant pour ses monuments, son site, son atmosphère que pour les témoignages de son passé prestigieux.

L’histoire de Fes remonte à 789. Moulay Idriss fonde une cité sur la rive nord de l’oued Fes. Quelques décennies plus tard, son fils fondera, sur la rive sud, Al Aliya, une seconde cité. Réunis au XIe siècle, ces deux cœurs de ville sont appelés Fes el Bali et Fes el Jedid. Très tôt après leur création, les deux cités de part et d’autre du fleuve connurent un développement rapide grâce à l’arrivée massive de populations immigrées : Juifs, musulmans de Cordoue, Arabes venus de Kairouan en Tunisie.

La ville verra naître en son sein, au IXe siècle, la plus grande mosquée et la première université du monde, la Quaraouyne. Parmi les nombreuses medersas, Bu Inanya, Attarine et Es Sahrij, sont épreintes de fraicheur et de délicatesse. Le foundouq Nejjarin laisse découvrir la splendeur du bois sculpté.

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1.2. Rabat, reine tranquille

Rabat est la capitale administrative et politique du Maroc. C’est la résidence principale du roi et le siège des ministères. Elle s’est développée autour d’un double port, à cheval sur l’estuaire de l’oued Bou Regreg : l’ancienne Rabat du XVIIe et Salé, sa rivale et voisine. Elle peut faire partie de la visite des villes impériales autrement.

Ribat « le monastère fortifié, » est une ville d’histoire oubliée. Il faut attendre le XIIe siècle et la volonté du sultan Yacoub el Mansour pour voir Rabat devenir une grande cité. La kasbah des Oudayas rappelle ces temps anciens : Yacoub el Mansour fit ériger cette forteresse au dessus du port, qui devint alors un quartier militaire et administratif puissant. La majestueuse porte des Oudaïas est un des fleurons de l’art almohade.

Dans la nouvelle ville, la tour Hassan et le mausolée Mohamed V, joyau de l’art islamique, sont rassemblés sur une esplanade qui symbolise l’indépendance du Maroc. Au sud, le Palais Royal de Rabat, véritable ville dans la ville, construit au fond d’un « méchouar », est impressionnant. La nécropole de Chellah, entourée de puissants remparts et la vieille ville de Salé, de l’autre côté du Bou Regreg ajoutent aux charme de la visite de Rabat.

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1.3. Tanger la blanche

Etagée en amphithéâtre face à la Méditerranée, Tanger et sa porte Bab Bhar est une des portes de l’Afrique, carrefour mythique entre l’Europe et l’Afrique, escale légendaire des marins du monde entier, et pourquoi pas, de nos visites des villes impériales autrement.

Il suffit de franchir l’une des vieilles portes de la médina pour retrouver la Tanger éternelle, celle du « Grand Socco », surveillé par le minaret de la mosquée Sidi Bou Abid, magnifié par Joseph Kessel et immortalisé par Delacroix. Le « Petit Socco », le vieux quartier du souk dans la médina et la kasbah de Tanger qui abrite le « Dar el Makhzen », le palais du Sultan, rendent la lumière de Tanger célèbre, immortalisée par Matisse.

En quelques décennies, surtout dans les années 1950-1960, des écrivains du monde entier ont séjourné à Tanger. séduits, ils sont revenus dans cette ville, s’y sont attachés et ont fini par s’y installer. Truman Capote, Jack Kerouac, Tennessee Williams, Paul Morand, Roland Barthes, Jean Genet, Marguerite Yourcenar, Paul Bowles…

1.4. Casablanca la prospère

Capitale économique du Maroc, Casablanca déçoit souvent les visiteurs en quête de pittoresque par son trop grand modernisme. c’est portant bien là que réside l’un des charmes de « Casa ». C’est la quatrième ville d’Afrique, après Le Caire, Alexandrie et Lagos. C’est une cité presque entièrement moderne. elle s’est développée autour du port de commerce géant, totalement artificiel, construit de toute pièce par les Français.

Au nord-ouest de la médina, presque posée sur l’eau, se trouve l’une des plus grande et des plus belles mosquée du monde : la mosquée Hassan II. Pas moins de 30 000 ouvriers ont consacré 50 millions d’heures pour créer ce lieu de culte, construit en grande partie sur 12 hectares de terre gagnées sur l’océan. Le bâtiment immense loge également une médersa, ou école coranique, une bibliothèque et un musée. A visiter lors d’un séjour autour des villes impériales autrement.

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2. Séjour au Maroc : les villes impériales autrement dans le Rif et le Moyen Atlas

2.1. Chefchaouen la bleue

Chaouen apparaît soudainement, blottie dans un vallon, avec ses toits rouges couverts de tuiles, ses terrasses blanches, ses portes et fenêtres bleues. L’envoûtante ville bleue : la magie de cette bourgade tient en partie à une seule couleur : le bleu, presque transparent, qui habille toutes ses façades.

Petite ville nichée dans la montagne du Rif, à 700m d’altitude, étagée sur la pente du vallon, elle doit son nom aux deux montagnes en forme de cornes qui la surplombent : les monts Kelaa et Meggou.

Fondée en 1471 par le prince arabe Ali Ben Rechid, Chefchaouen témoigne, avec sa kasbah, son enceinte et ses remparts, d’un passé militaire glorieux. En effet, après avoir quitté Grenade et l’Espagne, le prince voulut établir une place forte pour pouvoir lancer des attaques contre Ceuta et le roi du Portugal. Son artisanat, notamment sur le fer, le cuir et le bois, était très florissant. Tout comme Tétouan, elle perpétue la mémoire d’un artisanat influencé par l’Andalousie.

Au XIXe siècle, les voyageurs comme Charles de Foucault en juillet 1883 qui parviennent à pénétrer dans la cité se comptent sur les doigts de la main.

« La ville, enfoncée dans un repli de la montagne, ne se découvre qu’au dernier moment […] Tout à coup, la roche fait un angle : à cent mètres de là, d’une part adossée à des montagnes à pic, de l’autre bordée de jardins toujours verts, apparait la ville. » Charles de Foucault, Reconnaissance au Maroc, 1988.

Aujourd’hui, la ville des fontaines grâce à ses eaux abondantes, ses jardins parfumés rappelant le raffinement de la civilisation hispano-arabe d’autrefois a conservé un charme très montagnard. Elle possède une antique forteresse avec un donjon, six mosquées, de nombreux sanctuaires. On peut trouver de beaux objets en bois de cèdre sculptés et peints ainsi que des tapis berbères. Il est même possible d’en ramener au cours d’un séjours autour des villes impériales autrement !

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2.2. Volubilis, Walili l’antique

Entre Rabat et Meknès, séparée de l’océan par la grande forêt de la Maâmora, repose l’antique Volubilis, appelée également Walili. Située au milieu de grandes oliveraies, source principale de richesse à cette époque, sur les contreforts du Djebel Zerhoun se trouvait à la fin de l’empire romain la plus grande ville du Maroc antique, capitale de la province de Mauritanie Tingitane, Volubilis.

C’est Caligula qui annexa en l’an 40 la capitale maurétanienne, fondée au IIIe avant notre ère. Sous la domination des Romains, la ville se développa et s’enrichit grâce au commerce de l’huile d’olive. Cette cité très romanisée devait compter au IIIe siècle après notre ère plus de 20 000 habitants et était réunie aux autres villes provinciales comme Lixus, Salacolonia, Cotta…

Volubilis n’est pas le seul site archéologique du pays, mais c’est le plus beau et le plus riche, grâce à son incomparable collection de mosaïques millénaires, qui lui ont valu d’être classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Par l’ampleur des ruines qui ont été dégagées au XIXe siècle, le site de Volubilis expose de nombreux témoignages comme l’arc de Triomphe, les ruines des thermes, les diverses maisons qui comportent notamment de superbes très belles mosaïques. A voir si vous souhaitez découvrir les villes impériales autrement !

2.3. Meknes, la Versailles du Maroc

Meknès s’allonge sur deux plateaux séparés par l’oued Boukefrane et rassemble deux unités. Ses remparts courent sur 22 kilomètres. Les portes monumentales, les ruines admirables des palais et des casernes, les jardins florissants, en font une cité grandiose.

Meknès fut fondée au IXe siècle par les Berbères Zanata, issus de la tribu des Meknassa, un peuple nomade qui s’établit sur les rives fertiles de l’oued Boufekrane. Huit siècles d’une histoire tourmentée transformèrent ces villages de cultivateurs en une splendide et prospère cité. La ville passa de main en main, tombant sous le joug des Almoravides, des Almohades puis des Mérinides. A partir de la fin du XVIIe siècle, Meknès se transforma sous l’impulsion du sultan alaouite Moulay Ismaïl qui en fit la capitale de son royaume entre 1672 et 1727.

Meknès possède plusieurs portes monumentales impressionnantes. Bab el Berdaïn, au nord de la médina, présente un aspect grandiose. Bab el Khémis, à l’Ouest, est célèbre pour la richesse de ses décorations. Bab El Mansour, qui met en valeur l’art de l’islam, donne accès au mausolée de Moulay Ismaël, qui se compose de deux salles dont l’une est accessible aux non-musulmans. Celles-ci expose la splendeur de l’art islamique.

2.4. Moulay Idriss

Au Nord de Meknès, la ville de Moulay Idriss domine les ruines de la cité romaine de Volubilis-Walili. C’est la première bourgade à avoir été fondée par les Idrissides.

La petite ville, nichée sur son rocher, est une ville sainte de première ordre. Elle fait l’objet d’un pèlerinage très important. Chaque année, les confréries religieuses et les pèlerins de toutes les régions du pays viennent se recueillir et se réunir autour du mausolée de Moulay Idriss, le fondateur du premier royaume islamique du Maghreb occidental.

Ce fervent rassemblement donne lieu à de multiples festivités : le moussen de Moulay Idriss, dont la fantasia est un moment fort.

2.5. Tetouan

La ville de Tétouan est considérée comme la ville la plus andalouse du Royaume marocain.

Située près de Ceuta, dans le pays de Jebala, à environ 76km de Tanger, elle hiberne au creux de la vallée de l’oued Mhannech, dans les montagnes de la chaine calcaire du Rif.

Sa médina, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, occupe aux yeux des spécialistes la première place de toutes les médinas du Maroc. A voir si vous souhaitez découvrir les villes impériales autrement !

3. Escapade au Maroc : les villes impériales autrement vers Marrakech

3.1. Mogador, Essaouira « la bien dessinée »

L’étroite presque île sur laquelle s’étend Essaouira est un site antique qui était bien connu des marchands phéniciens et apprécié des Romains, Mogador. Tour à tour, Mogador fut occupée par les Portugais qui ont laissé une forte empreinte architecturale et par les sultans saoudiens.

Après avoir bâti sa fortune grâce aux salaisons, à la pourpre, puis à la canne à sucre, Mogador, ville de commerce, va devenir la puissante base arrière du sultan Mohammed ben Abdallah qui fait face aux révoltes de la proche Agadir. Pour la concevoir, il fait donc appel à un ingénieur français, Théodore Cornut. Inspiré du travail de Vauban, celui-ci fait construire au XVIIIe siècle, une citadelle aux artères amples et droites, très différentes de ce que le Maroc connaît alors. Ce plan paraît tout aussi exotique que pratique : En 1765, Mogador devient Es Saouira, « la bien dessinée ».

Labyrinthe ceint de remparts, dans sa lumière radieuse qui fait le bonheur des peintres, « la Saint-Malo africaine » abrite des maisons blanchies à la chaux, des portes et fenêtres d’un bleu étincelant, des murailles ocres battues par les vagues et des milliers de mouettes. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2001, l’ancienne Mogador est réputée pour son calme et sa sérénité.

Essaouira, c’est aussi des kilomètres de sable balayés par le taros, ce vent violent qui fait la joie des amateurs de kitesurf, de windsurf et de planche à voile, tandis que le long de la plage, des dromadaires nonchalants et de fougueux chevaux arabes galopent sur le sable.

En 1996, création du festival « Gnaoua » qui a lieu par la suite chaque année, fin juin. Les grands maîtres de la musique gnaoua, les mâalems gnaouis, composent des musiques de transes uniques et se confrontent aux plus grands artistes internationaux de musique du monde. Une association intitulée Yerma Gnaoua, a ensuite été fondée en 2010.

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3.2. Marrakech la rouge, perle du Sud

Capitale du Sud marocain, Marrakech est à la croisée des chemins qui mènent à la mer, à la montagne et au désert. Allongée sur la plaine du Haouz, c’est une perle rouge entourée de palmeraies verdoyantes. Il faut dépasser les clichés d’une ville attrape-touristes pour goûter au charme de la ville rouge au cours de la découverte des villes impériales autrement.

Marrakech est l’une des plus ancienne cité du Maroc et sa destinée va suivre celle de diverses dynasties marocaines. Elle a été fondée dès le XIIe siècle lors de la première invasion des Almoravides. Youssef Ben Tachfin avait établi un camp militaire au pied des massifs du Haut Atlas, qui deviendra la capitale du nouvel et immense empire almoravide, s’étendant désormais de l’océan à la Méditerranée, du Sénégal aux Pyrénées. Almoravides, Almohades, Saadiens, tous feront de Marrakech une de leurs principales capitales et y apporteront leur part de monuments et de chefs-d’œuvre.

Les nombreux monuments de sa médina (la Koutoubia, le Palais el Badi, le palais Bahia, la medersa Ben Youssef…), l’animation de son souk (souk de cuir, souk des bijoutiers, souk des cordeliers, souk des vanniers, place des épices…)  et de la célèbre place Jemma El Fna, classée au patrimoine oral de l’UNESCO, le jardin Majorelle dont le bleu est devenu aussi célèbre que le bleu klein depuis que Jacques Majorelle a entrepris de peindre son atelier de cette couleur à la fois vive et intense, et ses jolies riads font la réputation de la ville.

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3.3. Ouarzazate, la porte du désert

Aux portes du grand Sud marocain, à la croisée des chemins conduisant à Agadir, Marrakech, et dans les vallées du Dadès et du Drâa, Ouarzazate est devenue un grand centre économique régional, connu pour la beauté de ses paysages désertiques, ses façades roses et son souk à l’allure de marché à ciel ouvert.

Autrefois, elle était situé sur le territoire « aux mille casbahs », où pendant des millénaires, les caravanes composées de plusieurs centaines de dromadaires, faisaient étape entre les mines de sel de Taodeni au Mali et les oasis où étaient vendus l’or, les plumes d’autruche, l’ivoire et d’autres biens amenés de loin et dédiés aux puissants souverains.

Aujourd’hui, la Kasbah de Taourirt témoigne du passé : construite par le Glaoui, le dernier pacha redouté de Marrakech, elle arbore fièrement ses hauts murs de pisé couleur ocre et finement ciselé, ses tours crénelées et ses façades trouées de petites fenêtres.

Ouarzazate est également le petit Hollywood du Maroc : « Lawrence d’Arabie », « Un thé au Sahara », « La dernière tentation du Christ », « Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre » sont quelques uns des films qui ont été réalisés dans les studios de cinéma de la ville.

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